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L’histoire ne fait que commencer

ven. 16 Août 2024

« Si la connaissance et l’expérience enseignent sans violence l’humilité, juste avec suffisamment de modestie et de vérité, alors le passé garantit notre identité et notre sécurité… ».

Lui « elle » le manipulateur…

« Qui se sait profond tend vers la clarté, qui veut le paraître vers l’obscurité, car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut voir le fond… »

Friedrich Nietzsche

Ni réflexions…ni explications…

Quelque chose de magnétique circule dans l’air, le manipulateur et la victime se sont reconnus alors qu’ils ne se sont jamais vus « rejouer une partition du passé, déjà connu ».  

Elle n’y a jamais cru, n’en a jamais voulu mais comme la terre s’est arrêtée de battre, elle va s’aventurer droit devant sans savoir si elle va tomber ou régresser « cette souffrance intense est à décoder ». 

Lui, un ailleurs en flammes sait à merveille charmer son auditoire car il connaît sur le bout des doigts le secret de la manipulation et de la séduction. Il l’observe, tel un artiste qui s’apprête à créer une composition musicale sans parole, la fouille de ses yeux maléfiques d’une profondeur sans nom, non pas pour l’apprivoiser car il n’est pas intéressé mais pour la déstabiliser afin de l’enfermer dans la noirceur de ses pensées « invasion pernicieuse » 

La loi c’est moi

Pour combler son vide, il joue de la séduction et de la confusion, de l’ombre et de la lumière oscillant entre mensonge et vérité. Séduire-ferrer-dominer-gouverner-abuser…sont les maîtres mots de son existence. 

Par peur d’être démasqué, il lui faut sans cesse renouveler ses actions « réalité et fiction sont source d’inspiration ».

En activant sournoisement « envers sa proie » un processus de perte d’identité « par des actes déroutants, des propos déstabilisants » le manipulateur toxique cherche à se soulager de sa mauvaise conscience pour la faire couver ailleurs. 

En réduisant sa victime au silence, à l’impuissance, il peut savourer et se nourrir de sa déchéance. C’est un acteur-calculateur tourné vers des jeux malsains sans fin « le malheur de l’un fait le bonheur de l’autre ». 

Elle « lui » la victime…

« Le courage est la grâce sous pression… »

Ernest Hemingway

Où aller quand plus rien ne convient, quand tout devient incertain, quand la vie ne répond plus à mes besoins.

Ces mots que je fredonne tout bas me poussent à franchir ce pas « comprendre-accepter-guérir ».

Ils me bouleversent, m’attristent, m’attendrissent et me bercent à la fois.

Au fond de moi, je n’ai guère le choix, je me dois d’emprunter une nouvelle voie.

La vie ne va pas s’arrêter, elle va juste m’apporter des vérités que je peine à croire.

Je vais dans un va et vient troublant et émouvant devoir me confronter à la réalité pour éviter le chaos, pour déposer ce fardeau, pour apaiser mes maux. 

Faire taire l’illusion, passer de l’hiver au printemps demande un peu de temps pour mieux repartir et aller de l’avant.

Je suis parfois effrayée à l’idée de revoir mes pensées, mes croyances erronées…

  • d’accueillir mes souvenirs, mes souffrances pour les laisser aller,
  • de parcourir l’obscurité pour me détacher de tout ce qui m’est familier, 
  • de me laisser submerger par les émotions,
  • de forcer l’accès à l’interdit pour passer de l’ombre à la lumière,
  • de briser la chaîne « passé-présent » pour mettre fin à ces répétitions.

Le secret du changement

Pourquoi vous cacher pour pleurer ?

Pour la victime vouée à la solitude des incompris, parvenir à se réparer en profondeur, c’est comprendre ce piège du passé qui ne cesse de se répéter, c’est rétablir une vérité pour renverser un vécu refoulé jusqu’à ce jour. C’est reconnaître en ayant l’amour de la connaissance, cette injustice marquée par la douleur « les souffrances ». 

En accédant à l’interdit « colère-angoisse-rejet-détresse-humiliation-abandon-solitude-perte de dignité-manipulation ».

  • Vous ne progressez plus dans la vie sur un fil au-dessus du vide.
  • Vous ne répondez plus à la pression de vos manques mais juste à la satisfaction de vos envies.
  • Vous fermez la porte aux fantômes du passé.
  • Vous vous libérez de ce poids émotionnel qui vous a bâillonné pour vous empêcher d’être libre et d’exister.

En le pleurant, vous saurez vous montrer clément « Amour et Sécurité ». 

Les larmes c’est une façon de se réconcilier avec la vie.

Par le passé quand la moindre partielle d’affection a été brimée, vous grandissez avec la conviction que vous n’êtes pas digne d’être aimé « je n’existe plus que par mes sens ». Pour échapper et contrer ce gouffre « ce manque » vous vous tournez vers ce qui vous est familier « vous répétez la toxicité du lien ». Tel un naufragé affolé à l’écoute du moindre bruissement d’amour, vous vous donnez corps et âme pour contrer la douleur.

Sans le vouloir, sans le savoir et sans y croire, vous vous attirez les plus grands manipulateurs portant les plus beaux masques pour vous séduire, vous conquérir, vous anéantir et parfois même vous détruire.

Taire la souffrance, c’est l’intérioriser, la banaliser et parfois la reproduire « inconsciemment »

L’art d’utiliser le manque

La victime et le manipulateur souffrent tous deux d’une peur de l’abandon voilà pourquoi ils se reconnaîtront « fragilité narcissique ». 

L’Un va sévir pour asseoir son emprise et son pouvoir…

Dans un déni total de la réalité « honorer un schéma toxique » et pour dompter ses angoisses de perte, de vide qui le dépasse, le manipulateur…

En harmonie avec sa tromperie, en s’éloignant des pièges de l’empathie, en adoptant un détachement total de toutes considérations morales envers sa proie, se doit de renverser toutes les fondations qui caractérise l’identité personnelle de celle-ci.

L’Autre va vouloir rétablir ce qui a été anéanti…

  • en ayant de façon excessive le souhait d’aider son agresseur « syndrome du sauveur, codépendance »
  • en acceptant d’être maltraité et infecté par la négativité « perte d’énergie et d’identité »
  • en sombrant dans le désespoir et la passivité « mélancolie-stress-culpabilité-dépression et fragilité ».

Vous consentez à être exploité dans une dynamique toxique qui va se présenter d’une façon insidieuse et détournée

C’est cette version réductrice de soi qui rend perméable la notion de consentement « inconsciemment » qui interfère dans une telle relation. Rien ne remplace ce qui n’a pas été donné « entendez-le ».

En remettant de l’ordre dans vos pensées…

  • Vous laissez tomber le voile de l’illusion.
  • Vous sortez d’un schéma de doute et de confusion.
  • Vous cultivez une attitude de confiance et d’assurance.
  • Vous regagnez une dignité perdue.

Face à l’adversité…

  • en mettant à tout jamais la pluie, la noirceur et la mélancolie de côté.
  • en développant une stratégie subtile, indispensable pour ne plus côtoyer de près comme de loin la toxicité.
  • en refusant de ne plus être…RIEN…mais juste être VOUS « dans cet effort se trouve la liberté, un accès direct à l’essentiel ».

Vous réaliserez qu’avec des mots bien choisis, vous êtes en reprenant le pouvoir sur votre vie devenus l’Architecte de votre bonheur.

« Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement »

Eleanor Roosevelt